Bélize
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Commençons tout d'abord par rassurer ceux, nombreux, qui nous disent avoir révisé leur géographie grâce à notre voyage : nous non plus, avant de partir, on ne connaissait pas l'existence de ce tout petit pays... Voilà un mal réparé, et maintenant nous prenons un porte-voix pour encourager tous les passionnés de nature à s'y rendre sans tarder ! Mis à part quelques américains, incités financièrement par le pays à y prendre leur retraite, seuls y vivent 270 000 habitants formant un tout petit peuple hétéroclite : indiens de culture Maya, descendants de colons britanniques (l'anglais y est parlé autant que l'espagnol) et anciens esclaves garifunas mêlés à une communauté Mennonite chassée du Mexique il y a cinquante ans (comme les Amish, les Mennonites vivent à l'ancienne et refusent tout progrès. Fabien en avait croisé aux San Blas qui remontaient depuis 4 mois de la Bolivie en évitant tous les moyens de transport modernes...)
Le Bélize abrite la deuxième barrière de corail derrière l'Australie et son Blue Hole est devenu l'emblème du pays pour attirer des touristes encore très peu nombreux. C'est la première fois que nous avons eu le sentiment de fouler une nature marine aussi intacte : fonds magnifiques, poissons foisonnants, le pays protège activement ses parcs naturels. Très peu fréquentés, les récifs du Bélize nous ont offert des mouillages déserts, des parties de pêche mémorables et des couchers de soleil magnifiques, mais aussi des grains presque aussi forts que ceux des San Blas et quelques craintes lors de la formation de tornades au loin ...
Mamita fut notre alibi pour nous offrir une pause dans un des hôtels de Coppola. Déjeuner italien, farniente au bord d'une piscine posée sur le sable au milieu de bungalows gigantesques et de bouquets de fleurs exotiques. Si nous sommes des incondtionneles de la vie spartiate que nous menons à bord de Tahoma, les charmes du luxe ne nous échappent par pour autant...
Faute d'essuie glace, si les grains sont trop forts, le masque de plongée s'impose ...
Placencia la paisible fut le théâtre de nos retrouvailles avec Mamita,à qui nous n'avons épargné aucun changement d'avion. Après un an de séparation, les séances câlin ont permis de rattraper le temps perdu et de constater que nous n'avions pas trop changé, si l'on excepte Mahault qui pousse comme une asperge et ne ressemble plus du tout à la petite fille partie de France en 2005... Ce petit village s'articule autour d'une petite chaussée en dur construite le long de la plage, et qui passe entre des maisons colorées montées sur pilotis pour éviter les inondations provoquées par les cyclones. Les hibiscus y poussent comme du chiendent et leurs fleurs sont gigantesques.
La vie à bord de Tahoma nous a énormément rapprochés de la nature, dont nous sommes tributaires. Nous vivons à l'heure du soleil, souvent couchés dès 9h pour mieux nous réveiller à l'aube, dépendant du vent pour avancer, du soleil pour que nos panneaux solaires alimentent l'électricité du bord, de la pluie pour remplir nos réservoirs d'eau. La nature nous a offert des spectacles fabuleux et j'espère que les photos de ce site vous en donnent un aperçu fidèle : couchers de soleil, mer à perte de vue, jeux de bleus entre le ciel et l'eau, mais aussi découverte de la faune et de la flore à l'état brut. Tout cela nous a rendus un peu (?) écolos. Alors au Bélize on a ouvert grand nos yeux et on s'est réjouis du spectacle de frégates dans leurs joutes amoureuses, les mâles déployant leurs goîtres roses pour mieux séduire les femelles, on a observé la chasse sous marine des plus gros poissons que nous ayions vus (et pêchés, même si il n'y a toujours pas lieu de pavoiser ...), on a traqué la langouste avec succès pour, l'échéance de notre retour approchant, savourer encore et encore toutes ces joies avant de replonger dans notre vie citadine.
Les mennonites prennent une part très active de l'agriculture au Bélize. C'est donc là que nous avons mangé les meilleurs fruits et légumes de notre vie. Cultivés à l'ancienne sans engrais chimiques, ils sont magnifiques et excellents.
Parce que maintenant, au moment de la quitter, nous réalisons à quel point nous sommes complètement entrés dans cette vie, à quel point elle nous comble, combien de bonheurs elle nous a apportés. Petit aperçu encore, en images...
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