Lac Atitlan
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Un des plus beaux lacs du monde, parait-il. Il est vrai qu'il offre un panorama splendide. Malheureusement nous avions passé trop de temps à Antigua pour pouvoir nous attarder dans les villages qui bordent le lac. Notre découverte s'est donc limitée au village de Santiago, l'un des plus réputés, dans lequel nous avons pu découvrir ces vêtements traditionnels portés encore par les femmes et par quelques hommes.
Les femmes portent le huipil, une blouse cousue de manière assez simple qui laisse passer la tête par un trou orné de brodures qui donnent des indications sur leur lieu d'habitation, leur statut, leur famille ... En bas elles portent le corte, une longue jupe foncée entourée autour de leurs hanches comme une jupe portefeuille. A Santiago nous avons vu quelques femmes, surtout les plus âgées, porter aussi une coiffe traditionnelle appelée tocoyal, un long ruban orange et brodé, large de 5 cm environ, qu'elles enroulent autour de leur tête. Les hommes portent des pantalons à rayures, parfois brodés, avec de belles chemises le plus souvent colorées.
à gauche, la femme a enroulé son toyocal autour de sa tête. Sissi, elle, a essayé la cinta, ruban qui peut être tressé même sur des cheveux peu longs. Nous n'avons vu que des vendeuses le porter.
à droite, Maximon et sa collection de foulards. A gauche, un camion livre des pâtes. Un gardien armé d'un gros fusil veille, comme dans tous les camions de livraison que nous avons croisés dans le pays, même ceux qui livrent du coca ! Ci dessous, notre touc touc local.
Notre hôtel de Santiago était top. On a donc farniente un peu en profitant de sa splendide vue sur le lac et le village.
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Sissi dit que cette église évangélique ressemble à une banque. On ne sait pas quelles affaires ils font à Santiago, mais nous avons compté plus d'une dizaine d'églises évangélistes dans le village. Il parait que la quasi totalité de ses habitants sont des adeptes. Le jour du mercredi des cendres, on entendait leurs cris et leurs chants à fond depuis notre hôtel. Les évangélistes ne sont pas tellement fans d'idolatrie. Cela n'a pas empêché nos hôtes (et particulièrement les jeunes garçons avides de récupérer quelques quetzals de monnaie) de nous pousser de manière pressante à rendre visite à Maximon, figure locale censée apporter amour, gloire et beauté aux indiens qui le vénérent. Nous nous sommes donc retrouvés dans une petite pièce plutôt sordide. Sur le sol en terre battue était posé d'un côté un cercueil en verre abritant un christ. De l'autre Maximon, effigie en bois couverte de foulards (le faisant ressembler à un présentoir de ponchos, toujours selon Sissi), un cigare aux lèvres, veillait sur la multitude d'offrandes qui lui sont faites : pièces de monnaie, cigarettes, fleurs ..., Impossible de ne pas être mal à l'aise devant un spectacle qui nous échappe à ce point. D'autant plus que le gardien des lieux n'avait aucune envie de répondre à nos questions et se foutait ouvertement de nous en langage Tzutuhil, ethnie maya dont sont issus les habitants du village... Nous ne nous sommes donc pas attardés, on peut même presque dire que nous avons pris la fuite ...
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