Martinique
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Nous ne devions faire à la Martinique qu'une petite halte avant de reprendre notre route, une fois les copains partis... Finalement nous y sommes restés un mois. Non pas que l'île nous ait envoutés, malheureusement nous l'avons très peu parcourue, trop occupés que nous étions à régler nos soucis techniques. Cette fois c'est le guindeau qui nous a cassé les pieds : depuis un moment, il donnait des signes de faiblesse, liés à son grand âge (6 ans seulement, c'est un peu énervant ...), et nous craignions devoir un jour ou l'autre relever l'ancre à la main, mission presque impossible. Fabien a donc chaussé une fois de plus son bleu d'ouvrier et nous a démonté tout ça. Bilan, une grosse pièce à changer, une facture sympathique et des heures de ronds de jambe auprès du mécano de la marina pour qu'il évite de faire passer notre dossier tout en dessous de la pile ... Nous avons mis à profit cette attente forcée pour savourer les joies du confort à la française : marina hyper équipée, supermarchés et laveries à portée d'annexe, wifi au café du coin (le Mango Bay que certains reconnaitront, est devenu notre QG... ), medecins et pharmacies pour les contrôles de routine... Cette escale nous a permis aussi de reposer la question, en suspens de manière obsédante depuis notre départ, de la suite de notre programme. Après moult tergiversations, nous avons fini par trancher. Nous resterons en Atlantique, renonçons au Pacifique et savourerons le temps qui nous reste pour visiter le nord des Caraïbes : Marie-Galante, les Saintes, la Guadeloupe, Antigua et Barbuda, puis Saint Barth et Saint Martin avant les îles Vierges Anglaises, magnifiques paraît-il... (à force de ralentir le rythme, peut-être devrons nous aussi renoncer à ces dernières). Pendant la saison des cyclones, nous filerons vers le sud nous mettre à l'abri. Nous laisserons Tahoma à Trinidad le temps d'un voyage sac au dos en Amérique du Sud, à la découverte des Incas, puis nous reprendrons la mer début septembre, cap vers les îles du Venezuela, Aruba, Bonnaire et Curaçao, les San Blas, Cuba ... et nous verrons pour la suite !!!
Pendant que nous attendons notre nouveau guindeau, Mahault, elle, attend Leonardo, qu'elle ne connait pourtant pas.
Rassurez-vous, nous ne photographions pas tous les arc en ciels dont la météo nous honore : d'une part cela nous prendrait un temps fou, les grains sont si nombreux ... D'autre part nous avons mieux à faire... Nettoyer les coques, par exemple. Après un mois dans les eaux sales du Marin, les anglais nous enviaient le gazon parfait qui ornait notre navire. Sur les photos nous sommes souriantes, nous avons l'air heureuses de ce travail si bien fait. Eh bien détrompez-vous, ce n'est pas si amusant que ça. Surtout depuis qu'Hugo est parti (quant il était là nous ne manquions pas de lui coller un scotch-brite entre les mains) et depuis que Fabien a fait la connaissance d'un ostéopathe génial (qui connait bien Fabien saura que d'après lui tous les ostéopathes sont géniaux ...) qui lui a annoncé que les ligaments de son épaule droite sont au bord de la rupture. Pas très pratique pour wincher, ni pour nettoyer les coques ... Pas si génial, en fait ...
Nous avons fait un peu de tourisme tout de même. Nos visites ont essentiellement consisté en la découverte des distilleries de rhum du coin, dans lesquelles nous avons fait force provisions pour alimenter nos cales en vue des innombrables pots que nous ne manquerons pas d'organiser à bord. Le port du Marin est en effet très fréquenté, et nous y avons retrouvé avec bonheur quelques bateaux de connaissance, dont nos amis autrichiens et anglais rencontrés à Tenerife.
visite de la maison Clément, et baby sittting du fils de nos copains anglais
Nous avons aussi retrouvé en Martinique Pierre de Trogoff, le frère d'Inès, THE meilleure amie de Sybil. Pierre est petit chanteur à la Croix de bois, et Sybil une fan de sa chorale....
départ pour le concert, en compagnie d'Arnaud Humann, copain de ma soeur retrouvé là par hasard
Et puis il y eut ce fameux jour du 14 mars, depuis lequel Fabien affiche sa philosophie du moment. Les cadeaux furent peu nombreux, nous n'avons plus besoin de rien... Mahault avait tout de même organisé un jeu de piste sur le bateau, menant Fabien de cabine en cabine jusqu'à la découverte d'une maquette de catamaran qu'elle avait fabriquée pour lui ...
La vie suit son cours. La fin des cours du CNED approche, dans un bon mois et demi nous devrions avoir fini. Les profs, en fin d'année s'en donnent à coeur joie et Sissi, pour son évaluation de musique, devait composer un morceau de musique et le jouer sur un siku (les flutes de pan des incas du métro) de sa fabrication. Le résultat fut peu probant et la note sera certainement mauvaise : son de tuyau de PVC sur fond de pate à modeler. Et notre Sissi veut prendre des cours de Siku en rentrant à Paris... Si quelqu'un peut m'aider à dénicher ça (ou à la convaincre de changer d'idée) ... En perdant Hugo nous avons perdu notre cuisinier (au moment de son départ, il excellait et nous honorait de mets délicieux...) mais aussi notre pêcheur du bord. Sybil et Mahault prennent le relais. Bilan nul pour l'instant, on a même perdu notre rapala-botte secrète sur lequel nous fondions beaucoup d'espoirs et qui nous avait coûté une petite fortune... On se rabat sur la pêche à la main, décorative celle-là...
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Un dernier petit tour à Saint-Pierre, et on s'en va. Le temps de visiter le musée qui raconte l'éruption de la montagne pelée en 1902. 30 000 personnes sont mortes en 1mn30 et la ville, qui en garde encore les stigmates, ne s'en est jamais remise. Nous n'escaladerons pas la montagne pelée, qui est restée couverte pendant tout notre séjour, nous gratifiant là encore de nombreux grains ...
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