Tobago
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Entrée dans les Caraïbes... Après 12 jours de traversée, Tobago nous a comblés : sauvage, foisonnante, ses couleurs, sa flore et sa faune nous ont donné une idée de ce que doit probablement être le paradis .. Le spectacle offert par cette île fut magique : envols de pélicans, cris des singes dans la forêt primitive qui bordait l'anse dans laquelle nous étions mouillés, couleurs, reliefs ... nous ne savions où donner de la tête. Nous ne sommes restés que quelques jours à Pirate's bay (tout un programme), le temps de découvrir ce qui serait ensuite notre quotidien dans les Caraïbes : des baies plus magnifiques les unes que les autres, des fruits exotiques en abondance -ananas, papayes, noix de coco, fruits de la passion, bananes...- des couleurs éclatantes, celles de la végétation, des barques de pêcheurs ou des maisons typiques. Mais les Caraïbes seront aussi à l'image de Tobago des îles où il pleut souvent (ne plus s'étonner qu'elles soient si vertes !!), des îles où l'accueil n'est pas toujours très aimable, comme à Charlotteville, le petit village de notre mouillage, où nous avons été sidérés par la lenteur malveillante des locaux, qui daignaient difficilement s'occuper de leurs clients, ne se donnant souvent même pas la peine de leur jeter un coup d'oeil. Nous découvrirons là aussi le rituel des formalités douanières pesantes : la quasi totalité des îles des Antilles sont indépendantes, ce qui impose de se signaler à chaque entrée et sortie, soit des taxes et du temps perdu pour tous, puisque le plus souvent l'équipage doit se présenter au complet... A Tobago, nous ne pourrons même pas partir à la date convenue, le douanier étant parti deux jours sans prévenir pour formation ... à Trinidad !
Services d'immigration, on ne plaisante pas. Tout le monde au garde à vos et nos documents sont épluchés !!
Douche en plein air, sous la pluie : vive les économies d'eau douce !! Ce jour là le grain fut plus long que les autres et nous avons pu laver nos cheveux ...
A quoi voit-on que nous ne sommes pas en Bretagne ? Regardez-moi ces chaussures, qui porterait ça en Bretagne ????
A peine arrivé, tout l'équipage débarque, on n'avait pas marché depuis 12 jours ...
Petite scène de la vie ordinaire à bord de Tahoma, le bateau pour de vrai, avec son désordre habituel, loin des photos officielles... A gauche, une boite de cassoulet ouverte pour le déjeuner. Puisqu'on vous dit qu'il pleuvait ...
Notre courte vie entre les gouttes de Tobago consista essentiellement en une balade en voiture dans l'île, destinée à récupérer un nouveau membre d'équipage en la personne de la grand-mère des enfants, notre première invitée à bord outre-atlantique. Et pour cause, elle arriva un jour après nous (un peu ricrac, ce timing ...), sa huche sur le dos remplie de cadeaux, les bras chargés de choses absolument indispensables et introuvables depuis notre départ : lingettes pour les divers nettoyage du bord et de son équipage - quelle invention géniale, même si elle n'est pas très écolo - collection de guides touristiques digne de la Fnac, serpillères teintes en rouge : la serpillère a des vertus incomparables, particulièrement sur un bateau. Nous en mettons un peu partout. Teintes en rouge Tahoma, elles prennent tout de suite un caractère un peu chic, ce qui n'est au départ pas gagné... Et puis elle nous apporte aussi le Patuelli, qui va devenir pour quelques mois notre plus fidèle compagnon, et pour elle le livre de chevet de toute sa croisière. Pour nous repérer sur cette vaste planète, nous faisons en effet entièrement confiance aux outils d'information modernes et utilisons essentiellement des cartes électroniques, couplées à un GPS, qui nous permettent de nous diriger très finement sur l'ordinateur du bord. Mais point de détails sur les mouillages, les commodités à terre, les possibilités de faire les formalités douanières, de prendre eau, essence ou de faire des pleins de vivres. Tout cela n'existe que dans le Patuelli, récupéré sur CD depuis, mais bon. Ce livre donne le ton, et nous pousse à découvrir les Grenadines, présentées dans un camaïeu de turquoise à se damner. Un dernier crapahutage dans l'île en compagnie de nos copains de Baguenaudeur (rencontrés à Madère et retrouvés totalement par hasard à Pirate's bay ) le temps de se baigner sous une des nombreuses cascades de l'île, et nous voilà partis (un jour - de pluie - après la date prévue)
Pour se déplacer à onze ( 4 Baguenaudeur et 7 Tahoma), rien de tel que les taxis collectifs, que nous retrouverons un peu partout dans les autres îles. Ambiance potache assurée ...
Notre guide nous parlant anglais en créole, nous n'avaons pas retenu grand chose de la leçon ...
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